Sacré Français (FR)

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© Espace Environnement

Charleroi, Belgium

Description

Le Sacré-Français, ce grand terril qui s’étend sur près de 20 hectares, dresse ses pentes enherbées et joliment boisées au-dessus des quartiers urbanisés de Dampremy. Au terme d’une ascension facile et bucolique en pleine nature, la découverte du panorama sur la ville et les campagnes avoisinantes est saisissante et vous enchantera. Dépaysement garanti, pour le promeneur, comme pour l’amoureux de photographie, le naturaliste ou encore le sportif ! Situé en pleine ville, le site est idéal pour qui souhaite s’installer au sommet et contempler la vue tout en pique-niquant ou en se reposant des trépidations urbaines. Propriété de la société Valimo, le terril du Sacré-Français va faire l’objet d’un projet d’urbanisation « Habiter le terril » avec près de 300 logements dans les années à venir.

History

Constitué dès 1875 par les résidus de schistes, ce terril a atteint des dimensions impressionnantes à la fin de son exploitation en 1959. Il faisait partie de la concession minière de Sacré-Madame.

Réexploité par la suite jusqu’en 1987, il a perdu sa forme conique et s’est transformé avec un vaste plateau sommital et quelques terrasses, ce qui permet toujours de découvrir le paysage urbain carolo.

Vestige

Ce terril a été entièrement restructuré et remodelé, plus aucun vestige de l’exploitation minière ne subsiste.

Naturalistic interests

Situé en contexte très urbanisé, le terril Sacré-Français renferme une richesse remarquable. Une zone colonisée par le pin sylvestre (Pinus sylvestris) abrite plusieurs espèces associées de coccinelles telles que la coccinelle ocellée (Anatis ocellata), la coccinelle des pins ( Myrrha octodecimguttata) et la coccinelle arlequin (Harmonia quadripunctata). À cet endroit, l’on a identifié une espèce de criquet exceptionnelle pour le bassin minier : une petite population de sténobothre ligné (Stenobothrus lineatus) s’est installée sur place en compagnie de la rare decticelle bicolore (Bicolorana bicolor). Encore assez ouvert, le site a partiellement été semé et est également attirant pour de nombreuses espèces de papillons ou d’abeilles thermophiles comme les osmies épineuses de la vipérine (Hoplitus adunca) et des caricoles (Osmia spinulosa).La flore est très diversifiée, sans pour autant accueillir beaucoup d’espèces rares sinon la carline vulgaire (Carlina vulgaris), le calament acinos (Clinopodium acinos) et l’œillet prolifère (Petrorhagia prolifera).