Et aujourd’hui ?
Un patrimoine aujourd’hui reconnu … et à préserver !
Aujourd'hui, en Europe, les mines de charbon sont pratiquement toutes fermées. Que fallait-il faire de ce legs imposant que constituent les terrils ? Fallait-il raser ou, au contraire, conserver et valoriser ce patrimoine?
Depuis une quarantaine d’années, les terrils ont progressivement été colonisés par la végétation, créant ainsi un saisissant paysage renaturé et parsemé de zones de balades potentielles. Un nouveau champ des possibles est alors apparu. C’est ce regard différent, cet héritage assumé qui a finalement prévalu et permis d’offrir aux terrils une reconnaissance universelle méritée .
Majoritairement intégrés au domaine public (communal, départemental ou communautaire), les terrils ont ainsi été sauvés de la destruction, et ont pu s’ouvrir au public. Les nouvelles générations se penchent aujourd’hui avec bonheur et intérêt sur les origines de ces édifications anthropiques. Ils en mesurent le potentiel et le savourent, en y développant parfois des usages inédits. Nouveaux reliefs, belvédères de nos plaines, derniers survivants de la biodiversité. .. les terrils de l’arc minier transfrontalier ont aujourd'hui la cote ! Une raison de plus pour y proposer des activités touristiques durables et raisonnées.