Description
Peu visible dans le paysage et d’un accès facile, le terril de l’Épine enchantera et surprendra pourtant le visiteur. À la fin de la période d’exploitation minière, ce terril se présentait sous la forme de plusieurs cônes contigus. Après la phase de réexploitation, destinée à récupérer le charbon résiduel, il a été remodelé en un seul cône, tronqué par un vaste plateau sommital culminant à 184 m. Le GR 412 vous emmène jusqu’à ce sommet, tout en vous permettant, en chemin, une rencontre insolite avec les vestiges des installations minières. La pente, assez douce et agréablement arborée, débouche sur une plaine. De par sa biodiversité remarquable (mares, pelouses sèches, roselière, friches), le terril est classé « Site de Grand Intérêt Biologique » (SGIB).
Carte des environs
Historique
Constitué dès 1890 par l’accumulation de schistes houillers issus de l'exploitation du charbon, ce terril fut arrêté en 1958. Il présentait, à l'origine, plusieurs cônes, totalisant un volume de 3,2 millions de mètres cubes couvrant une surface de 18,3 ha. Dans les années 1980, le site a fait l'objet d'une récupération de charbon qui a conduit à un remodelage et une verdurisation du terril.
Vestige
Au nord du terril, les ruines d’un bâtiment lié à la « mise à terril » ont subsisté au remodelage. Il s’agit, semble-t-il, d'un transporteur et de silos en ruine. Le pont en béton qui le prolonge transportait les bennes de déchets depuis le charbonnage du Mambourg vers le terril à travers les quartiers.
Intérêts naturalistes
Les friches sèches présentes sur le plateau sommital abritent des espèces thermophiles telles que la decticelle bicolore (Bicolorana bicolor) ou la coccinelle fulgurante (Platynaspis luteorubra).
La fauvettes babillarde (Sylvia curruca) et la grisette (Sylvia communis) affectionnent les zones clairsemées d’arbustes où elles trouvent le gîte et le couvert.
Le site a été bien étudié pour sa flore, cependant, elle a perdu de sa superbe avec les assecs successifs. L’ancien cron actif a aujourd’hui disparu sous les fourrés ayant colonisé les pentes. Le plateau reste cependant très riche, avec des notamment les œillets prolifère (Petrorhagia prolifera) et velu (Dianthus armeria), le lin purgatif (Linum catharticum), la vulnéraire (Anthyllis vulneraria), l’odontite rouge (Odontites vernus) ou encore l’orpin réfléchi (Sedum rupestre).
Note de patrimonialité : 85
Recommandations
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Garder son chien en laisse
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Respecter la quiétude des lieux
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Ne pas abandonner ses dêchets
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Pas d’engin motorisé
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Pas de dépôt d’ordure
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Rester sur les chemins
Découvrez les sentiers du terril :
Le GR des terrils traverse l’Épine en vous emmenant à son sommet. En le complétant par d’autres sentiers non balisés, une promenade en boucle est également possible (voir carte).
Activités touristiques à proximité du terril
Poursuivez votre parcours du GR 412, le sentier de Grande Randonnée des terrils traversant l’Épine. Retrouvez le tracé et plus d'informations sur le site des GR.
Visites guidées (à pied, à vélo, ou pour déficients visuels) par les ambassadeurs transfrontaliers des terrils, les terril-bles.
« École du Dehors » des classes maternelles de l’école Saint-Pierre.
Principaux usages du terril
- Balade avec un chien
- Randonnée pédestre
- VTT
- Visite guidée
Hôtels, restaurants et cafés
Voir les rubriques « Se loger » et « Savourer » du menu « Explorer » du site de Charleroi Métropole Tourisme.