Les terrils, lieux de tourisme durable par excellence
Un tourisme raisonné et durable sur les terrils doit nécessairement tenir compte des impacts actuels et futurs des activités proposées, tout en répondant aux attentes des visiteurs.
Trois enjeux fondamentaux guident donc les choix en matière de tourisme durable :
- L’enjeu environnemental : réduire l’impact touristique sur l’environnement, préserver les ressources naturelles, gérer durablement les déchets voire les prévenir, protéger la biodiversité, favoriser la mobilité douce, respecter l’intégrité des sites et des paysages…
- L’enjeu social : respecter le patrimoine culturel, intégrer les populations locales dans le développement touristique, renforcer les liens sociaux, transférer des savoirs…
- L’enjeu économique : garantir une activité économique viable sur le long terme et une rémunération équitable des acteurs locaux dans le but d’améliorer leur condition de vie.
Le tourisme est le principal secteur socio-économique au monde. Il représente 10 % du PIB mondial, et la tendance est sans cesse croissante. En 2018, quelque 1,4 milliard de touristes ont été recensés dans le monde. Or, si le tourisme de masse n’est pas maîtrisé, il aura des impacts négatifs sur nos écosystèmes : érosion de la biodiversité, dépendance des populations locales au tourisme, bien-être des touristes primant sur celui des populations locales sont autant de signaux préoccupants à maîtriser dans une logique de durabilité.
Le tourisme durable s'inscrit donc dans une dynamique qui articule des modes de déplacements, de production et de consommation éco-responsables, et y associe étroitement les populations qui vivent, travaillent ou séjournent dans les espaces récepteurs.
Cette dynamique suppose la mobilisation de tous. :
- des touristes, qui choisissent d’adopter des comportements écoresponsables (ex : respect des cheminements lors des promenades sur les terrils) ;
- les opérateurs touristiques, qui évaluent les impacts locaux et globaux de leurs produits et les prennent en considération dans la formulation de leur offre (ex : vulnérabilité des milieux naturels) ;
- des autorités locales, qui mettent à disposition des infrastructures et des aménagements de qualité (ex : panneaux d’information touristiques au pied des terrils) ;
- des entreprises locales, qui s’investissent dans une économie plus circulaire (ex : produits alimentaires locaux).
C’est ce type de tourisme qui permettra, à l’avenir de préserver et valoriser au mieux les terrils de l’arc minier transfrontalier.